Né en 1934, à Nancy, Jean-Marie VINCENT est chargé d’enseignement à l’université de Paris VIII, dans le Département de science politique. Il a publié de nombreux articles dans Les Temps Modernes, Critique Socialiste, Connexions, L’Homme et la Société, etc.
Fétichisme et société ne prétend pas apporter de solutions aux problèmes que se posent aujourd’hui les marxistes. Il s’agit bien plus d’une tentative pour élucider les rapports entre les sciences sociales contemporaines et la critique marxiste de l’économie politique. Jean-Marie VINCENT en fait n’a pas essayé de faire une synthèse entre les développements des disciplines universitaires et les différents courants du marxisme. A partir de Hegel, de Max Weber et de l’Ecole de Francfort, il s’est au contraire efforcé de démontrer que la science marxiste de la société rompt radicalement avec toutes les sciences de l’action aujourd’hui prédominantes. S’inspirant des travaux du philosophe italien Lucio Colletti, il explore des voies encore peu connues en France.
Préface de François Châtelet, 7
Introduction, 15
..* Ire partie :
1. Vers une théorie marxiste du droit moderne, 27
2. Droit naturel et marxisme moderne, 51
3. Remarques sur Marx et Weber comme théoriciens du droit et de l’Etat, 75
..* IIe partie
4. Droit et travail de Hegel à Marx, 93
5. Aux sources de la pensée de Max Weber, 111
6. Le capitalisme selon Weber, 145
7. La méthodologie de Max Weber, 171
8. Weber ou Marx, 197
..* IIIe partie
9. Science et idéologie un siècle après le Capital, 219
10. Adorno ou la stagnation de la dialectique, 243
11. Positivisme, philosophie de la praxis ou science critique. Notes sur le marxisme italien, 281
12. De Hegel à Parsons, 317
Bibliographie, 351
Source : exemplaire personnel