blog consacré à Jean-Marie Vincent
Valeur


  • Avant-propos
    Les Problèmes de la planification socialiste (Décembre 1968)

    La planification est une question en général mal connue des militants socialistes et révolutionnaires. Deux tentations se présentent à eux : ou bien considérer que le problème est essentiellement technique, c’est-à-dire finalement de peu d’importance, ou au contraire prendre des positions tranchées en sous-estimant la complexité des rapports économiques, sociaux, et techniques, qui concernent directement ou indirectement la planification. Il ne s’agit naturellement pas d’affirmer que seule une attitude moyenne entre ces deux extrêmes est juste, il s’agit de prendre conscience de la nécessité d’examiner sérieusement, malgré les difficultés, la thématique de la planification socialiste.



  • Scription Rouge, "La crise de l’althussérisme et l’intervention des marxistes-révolutionnaires"
    Marx ou crève (Mai 1975)

    L’intérêt que nous avons cependant porté à ce livre tient à ce qui s’y manifeste un déplacement, un glissement de position par rapport à la tradition humaniste révolutionnaire. Ce glissement est le signe d’un dépassement possible de la fixation crispée sur l’humanisme révolutionnaire (Lukacs - Korsch). Et dans ce déplacement de position, le texte de J.-M Vincent, « Le théoricisme et sa rectification », est le plus opérant.



  • Capital et technoscience
    Futur antérieur (Octobre 1990)

    Dans son livre « Die Wissenschaftsgesellschaft » (la société de la Science), Rolf Kreibich, un des meilleurs connaisseurs de la scientisation des processus économiques et sociaux actuels affirme que les sociétés contemporaines sont dominées par la science comme force productive directe.



  • Marx, la religion du quotidien et de la modernité
    Futur antérieur (Décembre 1991)

    Dans son livre Théorie de la modernité – suivi de Marx et le marché – Jacques Bidet propose une relecture laïque, donc critique, de Marx. Ce qui fait la nouveauté de l’entreprise, c’est que Jacques Bidet ne cherche ni à pourfendre, ni à absoudre Marx, mais à le saisir dans ses points faibles comme dans ses points forts pour aller de l’avant.



  • Max Weber et les limites de la “Realpolitik”
    Les Cahiers de Fontenay (Septembre 1992)

    La sociologie politique de Max Weber est incontestablement une sociologie de la domination et des formes de domination. La force et la violence sont pour lui essentielles dans les processus politiques et dans le fonctionnement des institutions politiques. Il est pourtant difficile de le classer parmi les apologètes purs et simples de la violence et de la coercition ou parmi les partisans de la « Realpolitik ». Le pouvoir est largement volonté de puissance selon lui, mais les systèmes politiques comme systèmes de domination ont besoin d’être légitimés si l’on veut qu’ils soient durables : il n’y a pas de domination sans légitimation, c’est-à-dire sans un certain dosage de coercition et de consentement pour employer une autre terminologie.



  • La dislocation sociale
    Veredas (Septembre 1999)

    Derrière l’apparence de normalité, le monde social vécu par les individus est instable et soumis à de fortes perturbations, alors qu’ils ont précisément besoin de stabilité pour entretenir des relations satisfaisantes entre eux. Ces déficits de sociabilité placent les individus dans une situation où ils sont incapables de faire face à l’omniprésence de la violence dans la société, à la violence qu’ils subissent, à la violence qu’ils infligent aux autres ou à eux-mêmes. Il y a ici une violence sourde, répétitive et anonyme qui provient d’abstractions réelles, de dispositifs de valorisation. Il y a la violence qui se développe dans les relations de travail (rythmes de travail, menaces de chômage, etc.). Il y a aussi la violence subie dans la compétition pour un emploi, pour un revenu suffisant et les moyens spatio-temporels de l’autonomie. Les forces des individus, contraints de vendre leur force de travail, leur sont enlevées par les dispositifs du capital, à la fois comme forces individuelles et collectives. Ces dispositifs, comme le dit Marx, viennent de puissances étrangères qui se retournent contre les salariés en tant que forces du capital. Il s’agit d’une violence particulièrement insidieuse, d’autant plus insidieuse qu’elle est moins perceptible que d’autres formes de violence.



  • Michel Husson, "Forme et mesure de la valeur"
    Colloque « Jean-Marie Vincent, un théoricien critique » (Mai 2005)

    Ces critiques donnent l’occasion de poursuivre le débat avec Jean-Marie Vincent, autour d’une question fondamentale qui est celle du statut de la théorie de la valeur et, de manière plus générale encore, celle de la critique marxiste adressée au capitalisme. Il me semble qu’elle comprend plusieurs niveaux qu’il convient d’articuler, plutôt que de les opposer ou de les hiérarchiser de manière unilatérale, précisément parce que l’économie de Marx est à la fois une théorie du capitalisme, et une critique de l’économie politique.



  • Tran Hai Hac, "Critique de la valeur-travail : forme valeur, abstraction réelle et le concept de la monnaie"
    Colloque (Mai 2005)

    La lecture du Capital que développe Jean-Marie Vincent est celle de la critique de l’économie politique qui a son « épicentre » dans la critique de la valeur-travail. De Critique du travail [1987] à Un autre Marx [2001], J.M. Vincent met en évidence la possibilité de deux lectures différentes de la théorie de la valeur chez Marx.



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Jean-Marie
Vincent
(1934-2004)


C’est à ces opérations de substitution ou de renversement, la valorisation de l’activité des exploiteurs ou des parasites, la dépréciation du travail des producteurs immédiats ou encore la mise en lieu et place du travail réel d’un travail créateur mythique, que s’oppose Marx.

La domination du travail abstrait





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