blog consacré à Jean-Marie Vincent
Fétichisme


  • Fétichisme et société
    Ed. Anthropos (Août 1973)

    Fétichisme et société ne prétend pas apporter de solutions aux problèmes que se posent aujourd’hui les marxistes. Il s’agit bien plus d’une tentative pour élucider les rapports entre les sciences sociales contemporaines et la critique marxiste de l’économie politique. Jean-Marie VINCENT en fait n’a pas essayé de faire une synthèse entre les développements des disciplines universitaires et les différents courants du marxisme. A partir de Hegel, de Max Weber et de l’Ecole de Francfort, il s’est au contraire efforcé de démontrer que la science marxiste de la société rompt radicalement avec toutes les sciences de l’action aujourd’hui prédominantes. S’inspirant des travaux du philosophe italien Lucio Colletti, il explore des voies encore peu connues en France.



  • Scription Rouge, "La crise de l’althussérisme et l’intervention des marxistes-révolutionnaires"
    Marx ou crève (Mai 1975)

    L’intérêt que nous avons cependant porté à ce livre tient à ce qui s’y manifeste un déplacement, un glissement de position par rapport à la tradition humaniste révolutionnaire. Ce glissement est le signe d’un dépassement possible de la fixation crispée sur l’humanisme révolutionnaire (Lukacs - Korsch). Et dans ce déplacement de position, le texte de J.-M Vincent, « Le théoricisme et sa rectification », est le plus opérant.



  • Carlos Rossi, "Notes de lecture. Jean-Marie Vincent. Fétichisme et société"
    Marx ou crève (Juillet 1975)

    Malgré la diversité des sujets qu’il aborde, en tant que recueil d’essais, l’ouvrage de J.M Vincent présente une unité remarquable : rétablir le marxisme dans son vrai caractère de critique, sans complaisance pour l’état de choses existant, et d’instrument de transformation du monde. A travers trois sections, qui contiennent respectivement des travaux sur le droit, sur la sociologie de Max Weber et sur le développement du marxisme à partir du Capital, se déroule ce que J.M. Vincent lui-même définit comme une « contre-offensive », s’attaquant à la contamination du marxisme par la pensée bourgeoise, à la pétrification stalinienne de la théorie marxiste et aux« améliorations » de la doctrine par l’adjonction éclectique des résultats du positivisme bourgeois. Il s’agit de renouveler la théorie, non par des « adaptations » empiriques, mais en lui faisant retrouver sa liaison intime avec la pratique révolutionnaire.



  • Critique du travail. Le faire et l’agir
    PUF (Juin 1987)

    Cinq essais philosophiques constituent ce livre, qui forment les moments d’une même réflexion critique et constructive. Avec clarté, sans concession aux modes dominantes, Jean-Marie Vincent s’y confronte aux questions urgentes de notre présent : la « crise du sens », la répétitivité des mécanismes de domination et de technicisation qui prétendent normaliser l’avenir, la perte de la réalité du politique.
    Ce qu’il refuse : le dogmatisme, enfermé dans les certitudes d’une « conception du monde », fût-elle révolutionnaire ; l’éclectisme « post-moderne », méconnaissant l’apport des grands rationalismes dialectiques du XIXe et du XXe siècle ; l’alternative abstraite de la société et de l’individu, de la norme et de la pratique.
    Ce qu’il propose : une relecture attentive des essais les plus hardis d’actualisation du marxisme (Lucacs, Bloch, Habermas), pour découvrir leurs limites ; une confrontation serrée de la critique marxienne de l’économie politique et de la déconstruction heideggérienne de l’ontologie techniciste ; une prospective raisonnée de l’agir, libéré du productivisme.
    Au cœur du problème : l’analyse du travail comme « abstraction réelle » dominant les pratiques de l’œuvre et de la communication, à travers l’impérialisme de la valeur (auquel Marx lui-même n’a pas échappé) : l’exploration résolues des voies d’une politique dans l’élément de la finitude, d’une démocratie comme transformation de l’action elle-même, d’un art comme art de vivre, par-delà l’esthétisme et le mercantilisme.



  • Marx, la religion du quotidien et de la modernité
    Futur antérieur (Décembre 1991)

    Dans son livre Théorie de la modernité – suivi de Marx et le marché – Jacques Bidet propose une relecture laïque, donc critique, de Marx. Ce qui fait la nouveauté de l’entreprise, c’est que Jacques Bidet ne cherche ni à pourfendre, ni à absoudre Marx, mais à le saisir dans ses points faibles comme dans ses points forts pour aller de l’avant.



  • Fétichisme et critique de la modernité [Entretien]
    Critique communiste (Juin 1994)

    De Fétichisme et Société (1973) à Critique du travail (1987), Jean-Marie Vincent développe une critique de la modernité capitaliste en systématisant la théorie du fétichisme de la marchandise de Marx. Tour d’horizon des questions soulevées par une théorie restée toujours marginale dans la tradition marxiste et qui, pourtant, engage toute la problématique marxienne de la valeur.



  • Débat entre Jean-Marie Vincent et Etienne Balibar
    Critique communiste (Décembre 1994)

    Cette réflexion se poursuit ici avec une discussion entre Etienne Balibar et Jean-Marie Vincent portant sur les problèmes théoriques posés par les développements de Marx et la tradition marxiste sur le fétichisme.



Site
consacré
aux écrits
de
Jean-Marie
Vincent
(1934-2004)


C’est à ces opérations de substitution ou de renversement, la valorisation de l’activité des exploiteurs ou des parasites, la dépréciation du travail des producteurs immédiats ou encore la mise en lieu et place du travail réel d’un travail créateur mythique, que s’oppose Marx.

La domination du travail abstrait





Contact :

sitejmvincent
[at]
laposte.net