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Gaspillage et inflation, maladies séniles du capitalisme
Tribune marxiste (Janvier 1959)Ne recherchent-ils pas les contradictions du capitalisme là où elles ne sont pas ? N’est-ce pas un travail de Sisyphe absurde et antimarxiste que de vouloir enfermer le capitalisme dans le cadre étroit de la paupérisation absolue et de la stagnation économique ? Ou de vouloir lutter pour le socialisme dans un monde capitaliste, dont on croit que les contradictions sont en train de s’émousser et de dépérir ? Aussi nous semble-t-il indispensable de rappeler, préalablement à l’analyse du capitalisme contemporain, les aspects essentiels des contradictions inhérentes à la vie économique capitaliste.
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Peut-il y avoir une réforme de l’entreprise ?
Cahiers du Centre d’études socialistes (Mai 1967)Le travailleur ne peut être libre au niveau de l’entreprise que si celle-ci est intégrée à des processus économiques globaux qui ne fassent pas du salarié un simple rouage dans une machine à produire de la plus-value. La planification de l’économie, et le contrôle social de la production ne sont pas simplement affaire de rationalité, ils sont indispensables pour mettre fin au salariat, c’est-à-dire à la subordination du travail aux critères de la mise en valeur du capital.
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Science et idéologie un siècle après le Capital
En partant du Capital (Janvier 1968)L’idéologie n’est pas directement le produit des intérêts des classes sociales, et elle n’est pas non plus auto-justification, elle est une sorte de myopie spontanée dans le contexte de l’économie marchande la plus développée, l’économie capitaliste. La critique de l’économie politique, par suite, n’est pas une critique des intentions ou des valeurs sous-jacentes aux analyses des économistes classiques, mais pour l’essentiel une critique de la limitation à l’étude du donné et des manifestations phénoménales.