blog consacré à Jean-Marie Vincent
Economie


  • Gaspillage et inflation, maladies séniles du capitalisme
    Tribune marxiste (Janvier 1959)

    Ne recherchent-ils pas les contradictions du capitalisme là où elles ne sont pas ? N’est-ce pas un travail de Sisyphe absurde et antimarxiste que de vouloir enfermer le capitalisme dans le cadre étroit de la paupérisation absolue et de la stagnation économique ? Ou de vouloir lutter pour le socialisme dans un monde capitaliste, dont on croit que les contradictions sont en train de s’émousser et de dépérir ? Aussi nous semble-t-il indispensable de rappeler, préalablement à l’analyse du capitalisme contemporain, les aspects essentiels des contradictions inhérentes à la vie économique capitaliste.



  • Peut-il y avoir une réforme de l’entreprise ?
    Cahiers du Centre d’études socialistes (Mai 1967)

    Le travailleur ne peut être libre au niveau de l’entreprise que si celle-ci est intégrée à des processus économiques globaux qui ne fassent pas du salarié un simple rouage dans une machine à produire de la plus-value. La planification de l’économie, et le contrôle social de la production ne sont pas simplement affaire de rationalité, ils sont indispensables pour mettre fin au salariat, c’est-à-dire à la subordination du travail aux critères de la mise en valeur du capital.



  • Science et idéologie un siècle après le Capital
    En partant du Capital (Janvier 1968)

    L’idéologie n’est pas directement le produit des intérêts des classes sociales, et elle n’est pas non plus auto-justification, elle est une sorte de myopie spontanée dans le contexte de l’économie marchande la plus développée, l’économie capitaliste. La critique de l’économie politique, par suite, n’est pas une critique des intentions ou des valeurs sous-jacentes aux analyses des économistes classiques, mais pour l’essentiel une critique de la limitation à l’étude du donné et des manifestations phénoménales.



Site
consacré
aux écrits
de
Jean-Marie
Vincent
(1934-2004)


On est en présence d’une théorie qui croit avoir pris ses distances avec la réalité fétichisée, mais qui, en réalité, ne fait que la redoubler dans la mesure où elle se refuse à introduire dans son domaine propre les questions « triviales » de la stratégie et de la tactique révolutionnaires, dans la mesure où elle restreint ainsi son propre champ d’action et l’horizon de ses problématiques. En oubliant de s’interroger théoriquement sur ce qui la fait se mouvoir elle-même et sur les barrières qu’elle doit rencontrer, elle n’est que théorie et ne peut se transformer en une pratique théorique qui commencerait à déverrouiller les pratiques sociales.

La Théorie critique de l’école de Francfort





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