site consacré aux écrits de Jean-Marie Vincent
En une

"Démocratie et totalitarisme" revisités (La démocratie et Claude Lefort)
L’Ignorance du peuple, essais sur la démocratie (Octobre 1998)

Il ne faut cependant pas se leurrer sur la portée de ces oppositions récurrentes. La plupart du temps elles sont absorbées et assimilées par la dynamique capitaliste car elles n’arrivent pas à contrer les codes du capital et à construire des codes différents qui leur seraient propres. Le monde social vécu est en effet peuplé des créatures du capital, de ces objets sociaux qui servent d’appuis à la vie quotidienne, de ces marchandises fétiches qui procurent de la jouissance et de ces flux d’informations et d’images médiatiques qui submergent les communications interindividuelles et dont il est très difficile de se défendre. C’est ce qui autorise Adorno à dire, sans avoir toujours été compris, que les rapports sociaux sont recouverts et dominés par un ensemble de connexions aveuglantes qui empêchent les hommes de saisir d’où viennent et comment opèrent les significations sociales dans lesquelles ils baignent. Pour permettre à la création symbolique de se manifester librement, il est donc nécessaire de déconstruire ces connexions aveuglantes, de les décoder pour démonter ensuite les dispositifs de la subsomption réelle.




Les derniers articles

Algérie : Durcissement et amplification de la répression [Pétition]
Tribune Internationale – La Vérité (Janvier 1984)

Nous, soussignés, nous élevons contre l’arrestation arbitraire dont sont victimes ces personnes, demandons leur libération, ainsi que celle de tous les détenus politiques.


Algérie. Contre la répression : déclaration du Groupe communiste révolutionnaire [Pétition]
Inprecor (Juin 1980)

Proposé par le Comité contre la répression en Algérie, le texte de pétition suivante a déjà recueilli les signatures que nous reproduisons ci-après


The PCF and its history
New Left Review (Novembre 1968)

The socialist revolution in France cannot be a repetition of the May events, any more than the 1917 Revolution (February and October) was a repetition of 1905. The May events were a tremendous explosion, in which (through tracts, meetings, newspapers and even sometimes through the distorted accounts in the bourgeois press) forgotten revolutionary traditions and intellectual weapons were rediscovered by hundreds of thousands of workers and students.


The Left in France
New Left Review (Juillet 1964)

Prime Minister Georges Pompidou—unlike any leader under the Fourth Republic—can now permit himself to say that his government is against reducing the profits of the large capitalist concerns. Politically, the authoritarian character of the régime has grown more acute, without the anti-Gaullist parties being willing or able to offer any serious resistance. Reform of the administration and of the system of municipal elections has been pushed through Parliament with almost no blockage : reforms meant to reinforce, if not actually fix for eternity, the domination of Gaullist organizations.


Kallscheuer Otto. Marxismus und Erkenntnisthéorie in Europa. Eine politische Philosophiegeschichte, Campus Verlag, Frankfurt/Main-New-York, 1987
Actuel Marx (Janvier 1988)

Les résultats de ces efforts dans toute une série de domaines se sont pas négligeables (sociologie, économie etc...), mais O. Kallscheuer juge que le travail effectué est trop marqué par une conception trop étroite de la méthodologie marxienne, ramenée pour l’essentiel à une dialectique des formes de la valeur et du capital censée expliquer la totalité des phénomènes de la société capitaliste, notamment les phénomènes politiques, voire chez les plus extrémistes les formes de la pensée.


Yves Sintomer, Vincent Jean-Marie. Critique du travail. Le faire et l’agir. Paris, PUF (Pratiques théoriques), 1987
Actuel Marx (Mai 1991)

Pour J.M. Vincent, il s’agit précisément de renverser cette perspective : il faut dégager l’étreinte des procès de valorisation (celui du capital comme celui des subjectivités monadiques) pour permettre l’épanouissement des rapports dialogiques ouverts sur les autres et sur les choses.


À l’extrême-gauche les militants de l’ex-Ligue communiste créent le Front communiste révolutionnaire
Le Monde (Avril 1974)

Les militants de l’ex-Ligue communiste, dissoute en juin 1973, ont profité de la campagne présidentielle pour créer un nouveau mouvement, auquel ils songeaient depuis quelque temps, le Front communiste révolutionnaire, dont la direction provisoire comprend notamment MM. Alain Krivine, Pierre Frank, Pierre Rousset, Jean-Marie Vincent, Michel Field et Michel Recanati.


Défense de la Ligue
Le Monde (Juillet 1973)

Que les bonnes âmes libérales ne se rassurent pas trop vite ! Qu’elles ne se laissent pas bercer par des refrains écoulés sur la violence des extrêmes ! La dissolution de la Ligue communiste sous l’égide de Pompidou-Marcellin est une affaire très grave par tout ce qu’elle dévoile et tout ce qu’elle laisse deviner.


Le pouvoir dans la représentation
Démocratie et représentation (Janvier 1995)

La constitution n’est pas au premier chef une charte des libertés politiques, elle a pour but principal d’anticiper pour les maîtriser les dérapages de la représentation, c’est-à-dire les débordements possibles vers une mise en question de la représentation première par les représentations secondaires. Il est en effet important que la mise en scène par les groupes dominés de leur propre situation dans le cadre des rapports de pouvoir ne puisse pas aller jusqu’à une critique conséquente de l’interdépendance des rapports de violence du bas en haut de la société, car une telle critique est très dangereuse dans la mesure où elle est susceptible d’ouvrir la voie à de nouvelles pratiques.


Les obstacles à la représentation politique
Les paradigmes de la démocratie (Mai 1994)

La cause est entendue. Il est difficile de défendre la démocratie directe comme principe unique d’organisation politique. On ne voit pas pourquoi tout le monde serait prêt à tout moment et en tout lieu à participer aux affaires publiques. On ne voit pas non plus pourquoi il pourrait y avoir un passage simple des activités sociales aux activités politiques.


Préface
Joël Martine, Ontologie de la société, psychanalyse de la vie sociale : le jeu de la salvation (Octobre 1997)

Il s’agit de déterminer ce qu’une société donnée, son imaginaire (au sens de Lacan), sa production symbolique, sa production de rapports sociaux créent comme obstacles à la raison. De ce point de vue, Joël Martine, avec sa tranquille assurance, va indéniablement plus loin que Horkheimer et Adorno. Mais, paradoxalement, cette avancée fait ressortir les interrogations que le texte antérieur pose, malgré tout, au texte récent de Joël Martine.


Max Weber et les limites de la “Realpolitik”
Les Cahiers de Fontenay (Septembre 1992)

La sociologie politique de Max Weber est incontestablement une sociologie de la domination et des formes de domination. La force et la violence sont pour lui essentielles dans les processus politiques et dans le fonctionnement des institutions politiques. Il est pourtant difficile de le classer parmi les apologètes purs et simples de la violence et de la coercition ou parmi les partisans de la « Realpolitik ». Le pouvoir est largement volonté de puissance selon lui, mais les systèmes politiques comme systèmes de domination ont besoin d’être légitimés si l’on veut qu’ils soient durables : il n’y a pas de domination sans légitimation, c’est-à-dire sans un certain dosage de coercition et de consentement pour employer une autre terminologie.


Marx l’obstiné
Marx après les marxismes (Janvier 1997)

La pensée de Marx marque une césure dans l’histoire de la théorie : qu’on le veuille ou non, il y a un avant et un après Marx, et un après Marx qui ne veut pas et ne peut pas finir. Malgré l’effondrement du « socialisme réel » et la crise des organisations politiques qui revendiquent l’héritage de l’auteur du Capital son œuvre est toujours l’objet de controverses et d’affrontements récurrents au-delà des phénomènes de mode.


Marx après les marxismes
Marx après les marxismes (Janvier 1997)

Lorsque le comité de rédaction de Futur antérieur a décidé de mettre au point un ouvrage collectif sur Marx après les marxismes, il ne s’attendait pas à l’écho que son invitation allait rencontrer. Le texte qui suit reprend la lettre envoyée pour appeler à participer à cette réflexion sur Marx. L’abondance des contributions qui nous sont parvenues nous oblige à publier deux volumes. Il va de soi que les auteurs ont pu s’exprimer en toute liberté la préoccupation de la revue n’étant pas de proposer une nouvelle image de Marx mais de travailler à éclairer des aspects ignorés ou occultés de l’œuvre marxienne. Il ne faut pas s’y méprendre pourtant : la variété des contributions ne résulte pas d’une volonté d’éclectisme mais révèle notre souci de cerner sous plusieurs angles une œuvre méconnue, dans ces bévues comme dans ces percées.


Grandeur et décadence des partis communistes
Perspectives socialistes (Janvier 1959)
La dislocation sociale
Veredas (Septembre 1999)

Derrière l’apparence de normalité, le monde social vécu par les individus est instable et soumis à de fortes perturbations, alors qu’ils ont précisément besoin de stabilité pour entretenir des relations satisfaisantes entre eux. Ces déficits de sociabilité placent les individus dans une situation où ils sont incapables de faire face à l’omniprésence de la violence dans la société, à la violence qu’ils subissent, à la violence qu’ils infligent aux autres ou à eux-mêmes. Il y a ici une violence sourde, répétitive et anonyme qui provient d’abstractions réelles, de dispositifs de valorisation. Il y a la violence qui se développe dans les relations de travail (rythmes de travail, menaces de chômage, etc.). Il y a aussi la violence subie dans la compétition pour un emploi, pour un revenu suffisant et les moyens spatio-temporels de l’autonomie. Les forces des individus, contraints de vendre leur force de travail, leur sont enlevées par les dispositifs du capital, à la fois comme forces individuelles et collectives. Ces dispositifs, comme le dit Marx, viennent de puissances étrangères qui se retournent contre les salariés en tant que forces du capital. Il s’agit d’une violence particulièrement insidieuse, d’autant plus insidieuse qu’elle est moins perceptible que d’autres formes de violence.


"Démocratie et totalitarisme" revisités (La démocratie et Claude Lefort)
L’Ignorance du peuple, essais sur la démocratie (Octobre 1998)

Il ne faut cependant pas se leurrer sur la portée de ces oppositions récurrentes. La plupart du temps elles sont absorbées et assimilées par la dynamique capitaliste car elles n’arrivent pas à contrer les codes du capital et à construire des codes différents qui leur seraient propres. Le monde social vécu est en effet peuplé des créatures du capital, de ces objets sociaux qui servent d’appuis à la vie quotidienne, de ces marchandises fétiches qui procurent de la jouissance et de ces flux d’informations et d’images médiatiques qui submergent les communications interindividuelles et dont il est très difficile de se défendre. C’est ce qui autorise Adorno à dire, sans avoir toujours été compris, que les rapports sociaux sont recouverts et dominés par un ensemble de connexions aveuglantes qui empêchent les hommes de saisir d’où viennent et comment opèrent les significations sociales dans lesquelles ils baignent. Pour permettre à la création symbolique de se manifester librement, il est donc nécessaire de déconstruire ces connexions aveuglantes, de les décoder pour démonter ensuite les dispositifs de la subsomption réelle.


Comment se débarasser du marxisme ?
Congrès Marx International. Cent ans de marxisme. Bilan critique et prospectives (Avril 1996)

La critique de l’économie politique est par conséquent critique de la positivité du capital et des formes d’activité qui lui sont liées. Ce qui revient à dire qu’elle est fondamentalement critique de la positivité de l’économie et de son autonomisation par rapport aux autres pratiques. Elle n’est pas seulement historicisation des catégories économiques, elle est élucidation de leurs principes et règles de construction à partir de rapports sociaux déterminés au delà de l’analyse des mouvements du capital.


Liberté et socialité
Futur antérieur (Juin 1990)

De ce point de vue, il n’est pas exagéré de dire que le mouvement ouvrier ne comprend en général pas la radicale nouveauté des pratiques qu’il est susceptible de mettre en oeuvre, notamment la mobilisation volontaire et consciemment assumée sur des objectifs élaborés dans la variété des apports les plus divers, dans le dépassement des cloisonnements, dans l’extension et l’approfondissement des échanges symboliques. Il en reste pour l’essentiel à l’idée de pratiques d’emblée homogènes ou encore à l’idée d’une unité de lutte qui s’obtient sans conflits majeurs et sans efforts pour intégrer des groupes sociaux différents les uns des autres dans leurs pratiques quotidiennes. Au fond le marché du travail est censé produire spontanément des éléments d’unification de la classe à partir du moment où la concurrence entre les individus est sinon supprimée, du moins fortement atténuée par le syndicalisme ou la coalition. L’unité est simplement accumulation de forces immédiatement constatables, elle n’est pas production de relations nouvelles entre les groupes et les individus, reconstruction du tissu social par la prise en charge d’interdépendances et de liaisons objectives entre les différentes composantes d’une même classe, au-delà de divergences temporaires et de discontinuités inévitables, dans l’espace et dans le temps.


Science et idéologie un siècle après le Capital
En partant du Capital (Janvier 1968)

L’idéologie n’est pas directement le produit des intérêts des classes sociales, et elle n’est pas non plus auto-justification, elle est une sorte de myopie spontanée dans le contexte de l’économie marchande la plus développée, l’économie capitaliste. La critique de l’économie politique, par suite, n’est pas une critique des intentions ou des valeurs sous-jacentes aux analyses des économistes classiques, mais pour l’essentiel une critique de la limitation à l’étude du donné et des manifestations phénoménales.


Weber ou Marx
L’Homme et la société (Octobre 1968)

Dans un exposé sur le socialisme fait en 1918 devant les officiers autrichiens, Max Weber énumérait toutes les raisons qui, à son avis, permettaient de qualifier la conception marxiste de la société socialiste d’irréalisable et, puisqu’irréalisable, d’utopie dangereuse.


Peut-il y avoir une réforme de l’entreprise ?
Cahiers du Centre d’études socialistes (Mai 1967)

Le travailleur ne peut être libre au niveau de l’entreprise que si celle-ci est intégrée à des processus économiques globaux qui ne fassent pas du salarié un simple rouage dans une machine à produire de la plus-value. La planification de l’économie, et le contrôle social de la production ne sont pas simplement affaire de rationalité, ils sont indispensables pour mettre fin au salariat, c’est-à-dire à la subordination du travail aux critères de la mise en valeur du capital.




Les plus lus

Marx l’obstiné
Marx après les marxismes (Janvier 1997)

L’inconscient et le social, le mythe et l’idéologie politique : Claude Lévy-Strauss » (avec Maurice Robin)
Analyse de l’idéologie (Janvier 1983)

La vraie et la fausse polémique
Tribune Socialiste (Février 1971)

Sur un épouvantail nommé désir
Marx ou crève (Juin 1975)

Avant-propos
Les Problèmes de la planification socialiste (Décembre 1968)

L’Etat sans illusion. De l’Etat-Providence au système politique
Connaissance du politique (Mai 1990)

Les forçats du flux tendu
L’Humanité (Avril 2004)

La souffrance morale en bas
L’Humanité (Octobre 2003)

Le désenchantement du monde : Max Weber et Walter Benjamin
Revue européenne des sciences sociales (Janvier 1995)

Weber ou Marx
L’Homme et la société (Octobre 1968)

La C.G.T., la C.F.T.C. et les difficultés du syndicalisme
La nouvelle revue marxiste (Novembre 1961)

Liminaire
Max Weber ou la démocratie inachevée (Février 1998)

Georges Lapassade et René Lourau, Clefs pour la sociologie, Seghers, 1971 [compte-rendu]
L’Homme et la société (Janvier 1972)

Note complémentaire à la “lecture symptomale chez Louis Althusser
Futur antérieur (Décembre 1993)

Ensemble en Europe contre la droite extrémiste
L’Humanité (Mars 2000)

Esquisse d’une plate-forme
Contre la passivité, contre la confusion (Mars 1972)

Sur Rudolph Bahro. Les contradictions du socialisme réel
Dialectiques (Avril 1979)

Entre le mouvement ouvrier organisé et les classes dominantes, un rôle d’intermédiaire privilégié. Social-démocraties européennes
Le Monde diplomatique (Septembre 1981)

Avant propos
Critique du travail (Juin 1987)

Adorno et Marx
Dictionnaire Marx contemporain (Septembre 2001)

Adorno and Marx
Critical Companion to Contemporary Marxism (Septembre 2008)

The Left in France
New Left Review (Juillet 1964)

Les marxistes et la politique
avec François Châtelet et Evelyne Pisier-Kouchner (Janvier 1975)

Kelsen et l’Etat de droit
Analyse de l’idéologie (Septembre 1980)

Sociologues à demi-maux
L’Humanité (Octobre 2003)

L’Outil Marx
Marx après les marxismes (Janvier 1997)

Sciences sociales et superficie de la société
Variations (Septembre 2003)

Préface
Pasukanis, Théorie générale du droit et le marxisme (Janvier 1970)

Avertissement pour deux textes italiens
Critique socialiste (Janvier 1971)

Trotsky et l’analyse de l’URSS
L’URSS vue de gauche (Janvier 1982)

Propriété et pouvoirs d’entreprise
Brochure OMOS (Novembre 2001)

Conclusion
La Postérité de l’école de Francfort (Août 2004)

Du Goulag à l’Abbaye de Vézelay
Rouge (Juillet 1977)

Un songe de cosmopolitisme Ulrich Beck
L’Humanité (Décembre 2003)

La pensée affaiblie
Futur antérieur (Août 1991)

Denis Berger, Alex Neumann, "Penser la libération. Pour Jean-Marie Vincent"
Variations (Janvier 2005)

Le fétiche travail et son empire : la critique de l’économie comme critique de la forme valeur ?
Critique du travail (Juin 1987)

La domination du travail abstrait
Critiques de l’économie politique (Octobre 1977)

Vers une nouvelle étape de l’escalade
Tribune socialiste (Octobre 1966)

Le problème de l’individualité et la téléologie de l’œuvre chez Lukács
Critique du travail (Juin 1987)

L’Europe est-elle barbare ? Jean-Claude Milner
L’Humanité (Décembre 2003)

La politique n’est plus ce qu’elle était
Critique communiste (Mai 1978)

Une bourgeoisie en faillitte
Contre la passivité, contre la confusion. Une plate-forme pouir les révolutionnaires (Mars 1972)

La politique des revenus et les syndicats (France)
Revue internationale du socialisme (Juin 1964)

Antoine Artous, "En réponse à Jean-Marie Vincent"
Critique Communiste (Mars 1996)

L’humanité comme utopie. L’humanisme et l’école de Francfort
Utopie critique (Mars 1994)

L’Ecole de Francfort et la théorie sociale
Les Aventures du marxisme (Juillet 1984)

Travail de la chaîne
L’Humanité (Avril 2003)

Introduction
L’Etat contemporain et le marxisme (Janvier 1975)

Les grèves sauvages et la lutte politique en Allemagne occidentale
Quatrième internationale (Septembre 1973)

Sur le programme commun
Critique communiste (Mars 1977)

Un autre Marx. Après les marxismes
(Janvier 2001)

Droit naturel et marxisme moderne
Archives de philosophie du droit (Janvier 1965)

Remarques terminales
Analyse de l’idéologie (Septembre 1980)

Présentation
Robert Michels, Critique du socialisme. Contribution aux débats du XXe siècle (Janvier 1992)

Marxisme et société
Analyse de l’idéologie (Janvier 1983)

Gramsci (Antonio) - Oeuvres choisies. Traduction et notes de Gilbert Moget et Armand Monjo. Préface de Georges Cogniot. Città (La) futura. Saggi sulla figura il pensiero di Antonio Gramsci. A cura di Alberto Caracciolo e Gianni Scalia [compte-rendu]
Revue française de science politique (Mars 1962)

Grandeur et décadence des partis communistes
Perspectives socialistes (Janvier 1959)

Le marxisme déformé et inachevé
Politique et philosophie (Janvier 1975)

Luttes ouvrières et organisations réformistes
Contre la passivité, contre la confusion (Mars 1972)

Esthétique. Avec des mots contre les mots
L’Humanité (Mars 2004)

Mitterrand le liquidateur
Futur antérieur (Avril 1995)

De la rue à la politique
L’Humanité (Mai 2003)

Algérie : Durcissement et amplification de la répression [Pétition]
Tribune Internationale – La Vérité (Janvier 1984)

France : la gauche après les élections
Revue internationale du socialisme (Mai 1966)

Etat et classes sociales. Sur un livre de Nicos Poulantzas
Critiques de l’économie politique (Janvier 1975)

Max Weber et la constellation du matérialisme historique
Actuel Marx (Janvier 1992)

Engels, précurseur de Marx
(Juin 2001)

Chômage invisible
L’Humanité (Juin 2003)

Anselm Jappe, "Jean-Marie Vincent, précurseur de la critique de la valeur ?"
Jaggernaut (Juin 2020)

Les cheminements de l’idéologie
Analyse de l’idéologie (Septembre 1980)

Hommage à Serge Mallet
L’Homme et la société (Juillet 1973)

La Théorie critique n’a pas dit son dernier mot
Variations (Octobre 2005)

Banlieue et ville : un rapport philosophique
Futur antérieur (Avril 1995)

De l’Etat de droit à l’Etat-gendarme. Au cœur du débat politique
Le Monde diplomatique (Janvier 1980)

La riforma della pianificazione nella Rdt
Problemi del socialismo (Juillet 1965)

Parodies
Futur antérieur (Mars 1995)

Science et idéologie un siècle après le Capital
En partant du Capital (Janvier 1968)

Après Sangatte
L’Humanité (Avril 2003)

Les Enarques et la politique
Futur antérieur (Janvier 1993)



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Vincent
(1934-2004)


L’échec du mouvement de mai 1968, en définitive, doit être attribué à l’impréparation politique des secteurs les plus combatifs et de la grande masse des travailleurs. Si tout au cours des événements la direction du P.C.F. a pu maintenir tant bien que mal son orientation légaliste, si la direction de la C.G.T., suivie par celle de la C.F.D.T., a pu reconnaître le gouvernement Pompidou comme un interlocuteur valable au cours des négociations de Grenelle, c’est bien sûr parce que les travailleurs ne saisissaient pas heure par heure la dynamique de la situation, ne percevaient pas véritablement les changements dans les rapports de force entre le mouvement révolutionnaire et l’État capitaliste. Certes, la spontanéité des étudiants et des ouvriers qui occupaient leurs lieux de travail donna des résultats magnifiques, mais parce que la spontanéité des masses est en partie le résultat des leçons et des expériences accumulées antérieurement, elle ne pouvait suppléer l’absence d’une avant-garde, sûre d’elle-même et assez implantée dans les masses pour se faire entendre à chaque pas. En d’autres termes, l’état des relations entre masses et organisations ou encore l’état des relations entre résistance quotidienne à l’exploitation capitaliste et transposition de cette résistance au niveau politique empêchait que la situation révolutionnaire soit exploitée à fond.

Réflexions provisoires sur la révolution de mai 1968










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